dimanche 18 octobre 2015

Easy recipe: Escalope de dinde mariné en papillote

Bon, je vous ai mis deux recettes bien grasses dernièrement, du coup je vais être un peu plus léger aujourd'hui (mais je vous rassure, la prochaine sera bien calorique).

Moi, mangeant équilibré, allégorie!


Pour 4 personnes, il va vous falloir:
- 4 escalopes de dinde.
- 2 poivrons.
- Le jus de 2 citrons.
- 4 cuillères à soupe de sauce soja.
- 4 cuillères à soupe d'huile d'olive.
- Persil haché.


Vous commencez par découper les poivrons en lanières.
Dans un saladier, mettez les escalopes et les poivrons, recouvrez avec l'huile d'olive, la sauce soja, le jus de citron et le persil. Bien mélanger de façon à ce que la viande et les légumes s’imprègne de la marinade sur tous les cotés et mettre au réfrigérateur pour 1 heure.



Vous préchauffez alors votre four à 180°C. Préparez 4 grandes feuilles de papier aluminium pour faire vos papillotes. Vous placez dans chacune, une escalope, 1/4 des poivrons et quelques cuillères à soupe de marinade.



Plus qu'à mettre au four pour 25 minutes (pendant ce temps vous pouvez aller regarder cette reprise vintage de Umbrella). A servir avec des pommes de terre à l'eau ou un riz sauvage.



Bon appétit les pipous



vendredi 16 octobre 2015

Magret de canard au miel et vinaigre balsamique

Comme disait un grand penseur, "Le gras c'est la vie".

Elle est pas de moi, mais j'y ai pensé


Donc pour bien préparer votre couche de gras hivernal (surtout qu'il commence à cailler tôt cette année) voici la seconde recette que j'ai servie à mon anniversaire.

Pour 4 personnes il va vous falloir:
- 2 beaux magrets de canards.
- 2 poivrons, un rouge et un vert par exemple(histoire d'apporter de la couleur).
- 10 cl de vinaigre balsamique.
- 3 cuillères à soupe de miel.
- Sel et poivre.

Vous commencez par prendre vos magrets et vous entaillez la peau de façon à faire des croisillons (attention, pas besoin de faire les entailles trop profondes, il ne faut pas attaquer la chair).

Dans une poêle, placez vos magrets et faites cuire côté peau 10 minutes à feu doux.



Pendant ce temps, détaillez les poivrons en lamelles.

Retournez les magrets et laissez cuire toujours à feu doux côté chair pendant 5 minutes.

Vous retirez ensuite les magrets de la poêle et vous les mettez dans une assiette, vous salez et poivrez et vous les recouvrez de papier alu.

Videz une partie de la graisse qui se trouve dans la poêle (NE LA JETTEZ PAS! Gardez la plutôt pour faire rissoler des pommes de terre ou des palets de fromage de chèvres) puis y mettre les poivrons et le vinaigre balsamique, vous faites revenir 5 minutes à feu doux en remuant régulièrement.



Vous ajoutez le miel et montez à feu vif, il faut que le mélange de miel, graisse et vinaigre ce mette à bouillir. Vous remuez sans arrêter pendant 2 minutes.

Vous pouvez dresser vos assiettes, découpez les magrets en morceaux d'un centimètre d'épaisseur, les dispatcher également entre les assiettes et les napper de sauce et de poivrons.

A servir avec une purée maison ou des pommes de terre sautées.



Moi mangeant un magret, allégorie.


samedi 10 octobre 2015

Beignets d'aubergines et de mozza au sésame

Fin septembre, je fêtais mon anniversaire


A cette occasion, j'ai pu tester deux recettes plutôt cools que j'ai décidé de partager (parceque je suis bon et grand).
La première est (comme indiqué dans le titre) la recette des beignets d'aubergines et mozza au sésame.

Pour 4 personnes, il vous faudra: 
- 2 aubergines moyennes.
- 250 gr de mozzarella.
- 60 gr de farine.
- 2 œufs.
- 200 gr de chapelure.
- 50 gr de sésame (vous pouvez utiliser du sésame doré ou - comme moi - du sésame noir et blanc utilisé pour faire des california rolls et trouvable au rayons cuisines asiatiques des hypermarché).
- Huile d'olive.
- Huile de friture ou de tournesol.
- Sel et poivre.

Vous commencez par détailler les aubergines et la mozza en rondelles de 4-5 mm d'épaisseur.



Faites chauffer l'huile d'olive dans une grande poêle. Puis faites cuire les aubergines 5/10 minutes à feu moyen en les remuant et retournant régulièrement. Salé et poivré en fin de cuisson puis vous pouvez les laissées un peu refroidir sur du papier absorbant.

Dans trois assiettes creuses, vous mettez la farine dans l'une, les œufs battus dans la seconde et le mélange de chapelure et de sésame dans la dernière.
Vous réalisez ensuite des "sandwichs" composé de 2 tranches d'aubergines et d'une de mozzarella que vous passez ensuite dans la farine, l’œuf et enfin la chapelure/sésame.


Placez ensuite les sandwichs panés dans un sac congélation et mettez-les au congélateur pour deux heures.


Commencez à faire chauffer un large fond d'huile dans une poêle à feu vif puis faites cuire chaque beignet 2 minutes sur chaque face, servir aussitôt avec une salade.



Bon appétit


jeudi 27 août 2015

Bento Time : Roulés de dinde au comté

De temps en temps, quand j'en ai marre de bouffer des frites au restaurant d'entreprise d'IKEA, je me prépare un bento.
Et quand dans le bento en question, il y aura une recette que je veut partager, je la publierais ici, dans un Bento Time.

Voila donc le bento préparé pour demain:


On a donc:

  • Salade de roquette au chorizo (merci Cyril), vinaigrette au vinaigre balsamique et sauce soja.
  • Surumi
  • Roulé de dinde au comté et lentille.
  • Chocolat au lait


Et la recette que je vais publier aujourd'hui est donc... ben celle donné dans le titre Sherlock.

Pour 4 roulés de dinde (en général 2 par personne) il vous faut:

  • 2 escalopes de dinde fine (en général 200-250 gr).
  • 4 morceaux de comté de 10 cm de long par 1 cm de large.
  • 20 cl de crème fraîche.
  • 1 cuillère à soupe de moutarde.
  • 1 grosse noisette de beurre.
  • Ciboulette.
  • Sel, poivre.

Commencer par lancer une musique qui pulse, genre du Iron Maiden, la Macarena ou les chansons de Steven Universe.



Prenez les escalopes de dindes, coupez les en deux et aplatissez les biens avec un rouleau à patisserie (ou une bouteille en verre si vous avez pas un minimum de matos).
Placez un morceau de comté sur le bord d'un morceau de viande, enroulé le fromage dans la dinde et planté cruellement en poussant un rire diabolique un cure-dent pour faire tenir le tout. Répétez l'opération avec chaque victime morceaux de fromage et de dinde.

Dans une sauteuse, vous faites fondre le beurre et vous ajoutez les roulés. Faites cuire 10 minutes à feu moyen en retournant régulièrement.
Dans un bol, mélangez bien la crème fraîche, la moutarde, la ciboulette, une pincée de sel et un peu de poivre.
Baissez la cuisson à feu doux et ajoutez la sauce. Laissez cuire encore 5 minutes en retournant régulièrement de façon à ce que les roulés soient bien nappés de la sauce.

Il ne vous reste plus qu'à servir avec la garniture de votre choix, personnellement, je recommande des lentilles qui vont nickel avec la moutarde de la sauce.

Bon appétit!


samedi 13 juin 2015

Jurassexiste World

Je me rappelle encore du jour où j'ai été voir le premier Jurassic Park au ciné:
J'avais été le voir avec mon cousin, on avait 12/13ans et le T-Rex nous avait littéralement cloués à nos sièges, le cœur battant.
Mieux encore, les professeurs Grant, Sattler et Malcom m'avaient prouvé qu'on pouvait être un scientifique et être cool et je pense qu'ils ont dû déclencher autant de vocations pour la paléontologie et la physique quantique qu'Indiana Jones en a lancé pour l'archéologie.

Aujourd'hui encore, quand je revois ce film, mon oeil désormais adulte y découvre de nouvelles choses, comme combien le personnage de Ellie est Badass, que le personnage de Lex est l'un des premiers personnages végétariens non tournés en ridicule dans un média ou encore comment Jeff Goldblum est sexe blessé et allongé sur une table.

Je n'ai qu'une chose à dire: "splouch"
Et même si elles sont loin d'égaler le premier volet, les deux suites restent très sympathiques. Aussi quand l'annonce d'un nouveau volet est tombé, j'ai commencé à faire des roulés boulés d'excitation de voir quelles nouvelles bébêtes allaient nous être présentées, si Sam Neill ou Goldblum allaient être de la partie, etc.

Moi, en 2013

Et puis les premiers trailers sont tombés et heu... comment dire, il y avait comme un malaise. Pas de scientifiques au premier plan et un gros baroudeur en personnage principal.

Joss, mon cher Joss, tu étais tellement loin du compte. C'EST TOUT CE PUTAIN DE FILM QUI EST PROBLÉMATIQUE!!!

A partir d'ici, je vais spoiler allègrement, si cela vous dérange, vous pouvez plutôt aller voir la rencontre d'un chaton et d'un hérisson!

Jurassic World est l'une des accumulations de clichés les plus ignobles:

Clichés sexistes principalement avec la relation entre Claire et Owen.
Claire est l’archétype de ce qu'on appelle la reine des glaces, elle est montrée comme une femme d'affaires froide mais efficace puisqu'elle dirige un gigantesque parc d'attraction depuis 7 ans, MAIS tout le film va gentiment nous rappeler qu'elle a sacrifié sa féminité pour cela, car elle est seule et sans enfant ET C'EST UNE TARE, même sa propre soeur lui rappelle que son destin est d'engendrer et qu'il n'y a aucune échappatoire à cela (Claire: "si j'ai des enfants un jour" EVIL BITCH SISTER: "oh tu en auras, tu verras"). Elle est l'incarnation d'un système corrompu, celui de la science devenue folle au service du profit, refusant elle même de procréer, elle est à la place responsable de la naissance d'un monstre, le dinosaure génétiquement modifié qui est l'antagoniste principal du métrage. Mais rassurez-vous, elle trouvera la rédemption en éveillant son instinct maternel afin de protéger ses neveux et en trouvant un mâle, un vrai auquel ce soumettre et copuler (ce superpouvoir lui permettra même de courir plus vite qu'un T-Rex... en portant talons aiguilles... no kidding, lors de sa seule scène classe, il y a un plan pour bien montrer qu'elle cours en Talons aiguilles!).

Miam, sa sent bon la merde mysogine

Owen lui est présenté comme le mec cool, ex-militaire non militariste à la fois viril et en accord avec la nature. Il est le pendant de Claire, désordonné lorsqu'elle est obsédée du contrôle (elle avait avait un planning pour leur premier RDV l'HORREUR!!), naturel quand elle est artificielle, du coup, la nature lui rend cet amour, il est même capable de parler à l'oreille des velociraptors.
Pendant tout le film Owen est mis en avant comme la voix de la sagesse. Il ne se trompe jamais, n'est jamais remis en question, tout tourne autour de lui et nous devons partager son dégout pour ses choses peu naturelles que sont les dinosaures créer artificiellement (comme tes raptors ducon!), les militaires qui utilisent des armes non létales ou le fait que Claire ne connaissent pas l'âge de ses propres neveux.

Je pourrais continuer à énumérer les tropes à foison comme Omar Sy qui sert de caution raciale pour que le cast ne soit pas à 100% blanc ou l'ado obsédé par les filles mais je commence un peu à fatiguer là.
Et si d'autres films peuvent faire "oublier" leur sexisme grâce à une réalisation ou une écriture de qualité, ce n'est pas le cas ici. Tout est balourd, des effets spéciaux (c'est dingue, mais je trouve les dinos de 1993 mieux fais) à l’enchaînement convenu des scènes (je devinais à l'avance les dialogues et rebondissement. Alors soit c'est complètement bateau, soit je suis devenus medium... et je me sens pas encore prêt à tenter un casino).
Ce film est pour reprendre la définition du Fossoyeur de film, la suite de trop, celle qui non seulement est ratée mais en plus, arrive à insulter toute la franchise!

jeudi 11 juin 2015

Maggie, zombie intimiste

Maggie est le dernier film de zombies que j'ai eu l'occasion de voir.




Si vous cherchez un film d'horreur gore, de la zombie outbreak à l'ancienne, du sang, de l'action et du frisson, passé votre chemin.
Ici, nous sommes dans la section du drame familial et intimiste.

Nous avons donc l'histoire de Maggie Vogel (joué par Abigail Breslin) une jeune fille en fugue qui est retrouvé par son père Wade (Arnold Schwarzenegger) à l’hôpital. Gros problème, Maggie a été mordue par un zombie et il lui reste grosso modo 8 semaines avant de devenir un monstre assoiffé de chair humaine et de devoir être abattus par les autorités.

A partir de là commence un huis clos, Wade cherchant à passer du temps avec sa fille avant la transformation, ne sachant pas s'il auras la force de la laisser partir le moment venu.

Maggie présente de vraie qualités, à commencer par: IL ESSAIE DES CHOSES! Dans une industrie du cinéma aux schémas ultras formatés, faire un film de zombies presque sans zombies, centré sur une lente métamorphose et en employant un Schwarzenegger à contre-courant (de mémoire, je crois qu'il s'agit de son premier rôle dramatique). Le long métrage est aussi servie par un vrai soin esthétique alternant plans larges mélancolique sur les décors hors de la ferme de Wade et plan serré respirant au rythme des personnages (même si cette alternance commence à lasser au bout d'1h30 de film).
Au niveau des points faibles, le premier est Arnold lui-même, si je salue sa volonté de s'essayer à un nouveau genre, sa performance n'est vraiment pas marquante. Je veux bien comprendre que Wade cherche à rester fort face à une fille qui se sait condamnée, mais du coup il nous la joue trop monolithique, la palme allant à la petite larme virile en visitant la maison d'une autre famille victime du virus, du coup, a aucun moment je n'ai ressenti d'empathie envers ce père (par contre, on évite grâce  à ça l'écueil du mélo tire-larme auquel je m'attendais un peu). Ensuite, si l'image est très belle, la construction de l'intrigue elle est vraiment plan-plan, avec un scénario sans surprise et une conclusion que l'on voit arrivée à des kilomètres.


Arnold, papa désespéré malheureusement pas très convaincant


Bref Maggie est moyen, pas assez originale et maîtrisé pour est bon, mais pas franchement mauvais non plus. Il est à voir si vous êtes curieux et que vous voulez voir le thème du zombie exploité selon un schéma différend des dizaines de films sur le sujet de ces dernières années.

jeudi 21 mai 2015

A voir d'urgence: A la poursuite de demain

Définitivement, Disney ne sait pas vendre ses films live.
Quand on voit comment une promo moisie à sérieusement flinguer les deux très bons films que sont John Carter (malgré son syndrome du sauveur blanc) et Lone Ranger (et ceci en dépits du whitewashing éhonté qu'il contient avec Johnny Depp en natif!) on pourrait croire qu'ils auraient appris de leurs erreurs.
Et ben non, A la poursuite de demain (Tomorrowland en Vo, a noter que le titre français n'est pas trop mal trouvé pour une fois) subis donc une bande annonce molle au possible, des affiches sans relief et d'une présence médiatique inexistante, et c'est complètement indigne de ce film!


Bonjour affiche qui fais croire que l'héroïne est un rôle
secondaire qui a besoin d'être protégé par un mâââle


Car soyons clair, s'il y a un film à voir en ce moment en plus de Mad Max: Fury Road (FURIOSAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA) et Avengers 2 (et les pectoraux saillants de Chris Hemsworth) c'est a la poursuite de demain!

Le film suit Casey Newton une adolescente débrouillarde, brillante, optimiste qui se retrouve en possession d'un mystérieux badge lui montrant une ville futuriste. Elle va donc partir à la recherche de l'origine de ce pins et en chemin va perturber la tranquillité d'un inventeur grognon (joué par un George Clooney nickel).
Avec un tel pitch et la bande-annonce on pourrait s'attendre à un buddy movie, une gentille comédie teinté de road movie, sauf qu'en fait, il s'agit bel et bien d'un film d'action destiné au jeune public mais suffisamment intelligent pour s'adresser aussi aux adultes, ce qui n'est pas étonnant quand on sait qui est derrière la caméra: Brad Bird, le réalisateur du Géant de fer, des Indestructibles et de Ratatouille (il y a pire comme CV).
On a donc une image léchée (avec une scène superbe sur la tour Eiffel), des scènes d'action lisibles et trépidantes et de l'humour quand il faut. Mais surtout, le film vaut pour ses personnages attachants avec entre autres une Casey vraiment bien, très loin des caricatures d'ado qu'on trouve dans la plupart des films avec la rebelle en colère permanente sans raison ou l'obsédé des histoires de cœur. On a aussi un message politique positif qui égratigne un peu le cinéma et les médias.
Ce film fait partie de ce que j'appelle les "Feelgood Movies", le genre de long métrage dont on sort en meilleur forme que quand on est rentré dans la salle. Donc aller le voir, en famille, entre amis ou seul, deux fois au moins!

Le point Poulpy roliste: ce film est en plus une mine d'idées pour Atomic Robo RPG (d'ailleurs si vous ne connaissez pas le webcomics absolument génial dont est tiré ce JDR, c'est le moment de rattraper votre manque de culture ICI) et je pense qu'il y a facilement quelques scènes a reprendre pour tout JDR avec de la science un peu pulp et/ou merveilleuse (au choix Spirit of the Century, la brigade chimérique ou Adventure!)

Le point Social Justice Poulpy (avec un peu de spoil): Comme je l'ai dit plus haut le film surprend par une critique politique en filigrane. Ainsi le machin de l'apocalypse qui pousse l'humanité à l'apathie et à l'autodestruction peut être vu comme une critique des médias qui en alimentant nos bas instincts nous empêche de nous rebeller contre celui qui a créé et alimente cette structure: l'homme blanc et qui est celui qui profite au maximum d'une société n'évoluant pas et dont il profite au maximum.
Du coup, le choix d'une héroïne (même blanche) n'est peu être pas anodin, et, couplé avec une scène finale nous montrant que ceux qui sont appelés à sauver le monde ne sont pas des hommes blancs mais des femmes et/ou des racisés peut être vu comme une invitation à se libérer du carcan social actuel sclérosé et repenser un futur sans l'intervention des dominants. Un comble pour Disney, surtout quand on repense aux défauts des deux autres films live dont je parle au début de cet article. On peut y voir une influence positive des réalisateurs issus de PIXAR surement plus sensible à ses problématiques.