vendredi 3 avril 2015

Furious 7, PLUS HAUT, PLUS LOIN, plus émouvant

J'ai un aveu à vous faire, la série Fast and Furious c'est un peu mon plaisir coupable.
Je veux dire, je suis normalement complètement imperméable au films centrés sur des bagnoles (qui ne sont à mes yeux que des cercueils à 4 roues), les films remplis de gros plans gratuits sur des culs rebondis m'énervent facilement et les histoires de casse/gangs/infiltrés me laissent de marbre.
MAIS... j'adore ça dans Fast and Furious, depuis l'intrigue assez terre à terre du premier volet jusqu'aux délires du sixième (ET SON FUCKING TANK!), oui, même Tokyo Drift, je me plais à le regarder d'un œil amusé.

Le crew


Et bien Furious 7 A-TO-MISE les six premiers volets en matière de fun!

Mes réactions pendant la séance peuvent se résumer à:
- "What the Fuck?"
- "Hein?"
- "Quoi?"
- "Ils vont pas oser... Ah ben si, ils ont osé"
- *rire nerveux de plaisir infantile*

Le synopsis tiens sur un quart de feuille PQ: le grand frère du méchant du 6 ce pointe pour le venger, boum, boum, course-poursuite, chat et souris, baston, vroum vroum eeeeet voila, et on s'en fout, car ce scénario n'est que prétexte à des scènes toute plus abusés les unes que les autres.
Il faut regarder les choses en face, certains détesteront ce film, et pour de très bonnes raisons, en effet, si vous cherchez un semblant de cohérence là-dedans, vous allez vous griller les neurones par paquet de mille.
Mais si vous acceptez ce film tel qu'il est, dans la pureté de son délire jusqu'au-boutiste, c'est un régal.


Bonjour, je m'appelle Shaw et j'aime les grenades

Le choix du réalisateur, James Wan, était déjà un "quesque putain de quoi?" avant même le début du long-métrage. Réalisateur de Saw, Insidious 1&2 et the Conjuring, on ne le voyait pas du tout dans le genre action musclée. Et pourtant il s'en sort magnifiquement, livrant des scènes lisibles et spectaculaires (a par peut-être quelques scènes de baston un peu fouillis).
Le crew est de retour et assure en matière de badasserie et vannes un peu moisi, Dwayne "The Rock" Johnson arrive a bourrinner comme jamais en seulement deux petites scènes, Statham est completement caricatural en super-vilain censé être un fantôme insaisissable et discret... qui règle la plupart de ses apparitions à coup de grenades tel un Coyote jouant avec de la dynamite et Kurt Russel que l'ont pourrait croire être là pour cachetonner semble vraiment s'amuser et donne l'impression de passer le relais à une nouvelle génération d'actionner musclé (quelque chose de complètement foiré par Stallone dans le pathétique Expendables 3).

Vous avez compris pourquoi il va plus loin et plus haut, mais pourquoi plus émouvant? Et bien de façon évidente à cause de la disparition prématurée de Paul Walker. Cela amène tout au long du film des réflexions gnangnans sur la vraie place de Brian... et puis arrive la scène finale, clairement l'adieu de Vin Diesel a son ami. Et objectivement cette scène est mauvaise techniquement, réalisée grossièrement, avec un texte balourd (la VF doit pas aider) et pourtant, il s'en dégage quelque chose d'incroyablement touchant, comme si toutes les maladresses de cette scène révélais l'attachement que portais l'équipe de ce film pour le disparu (et oui, j'ai pleurer).

Vous l'aurez compris, ce film est un gros gros coup de cœur pour moi, le genre de film complètement décomplexé et attachant qui donne la pêche et fait passer un bon moment.

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