jeudi 21 mai 2015

A voir d'urgence: A la poursuite de demain

Définitivement, Disney ne sait pas vendre ses films live.
Quand on voit comment une promo moisie à sérieusement flinguer les deux très bons films que sont John Carter (malgré son syndrome du sauveur blanc) et Lone Ranger (et ceci en dépits du whitewashing éhonté qu'il contient avec Johnny Depp en natif!) on pourrait croire qu'ils auraient appris de leurs erreurs.
Et ben non, A la poursuite de demain (Tomorrowland en Vo, a noter que le titre français n'est pas trop mal trouvé pour une fois) subis donc une bande annonce molle au possible, des affiches sans relief et d'une présence médiatique inexistante, et c'est complètement indigne de ce film!


Bonjour affiche qui fais croire que l'héroïne est un rôle
secondaire qui a besoin d'être protégé par un mâââle


Car soyons clair, s'il y a un film à voir en ce moment en plus de Mad Max: Fury Road (FURIOSAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA) et Avengers 2 (et les pectoraux saillants de Chris Hemsworth) c'est a la poursuite de demain!

Le film suit Casey Newton une adolescente débrouillarde, brillante, optimiste qui se retrouve en possession d'un mystérieux badge lui montrant une ville futuriste. Elle va donc partir à la recherche de l'origine de ce pins et en chemin va perturber la tranquillité d'un inventeur grognon (joué par un George Clooney nickel).
Avec un tel pitch et la bande-annonce on pourrait s'attendre à un buddy movie, une gentille comédie teinté de road movie, sauf qu'en fait, il s'agit bel et bien d'un film d'action destiné au jeune public mais suffisamment intelligent pour s'adresser aussi aux adultes, ce qui n'est pas étonnant quand on sait qui est derrière la caméra: Brad Bird, le réalisateur du Géant de fer, des Indestructibles et de Ratatouille (il y a pire comme CV).
On a donc une image léchée (avec une scène superbe sur la tour Eiffel), des scènes d'action lisibles et trépidantes et de l'humour quand il faut. Mais surtout, le film vaut pour ses personnages attachants avec entre autres une Casey vraiment bien, très loin des caricatures d'ado qu'on trouve dans la plupart des films avec la rebelle en colère permanente sans raison ou l'obsédé des histoires de cœur. On a aussi un message politique positif qui égratigne un peu le cinéma et les médias.
Ce film fait partie de ce que j'appelle les "Feelgood Movies", le genre de long métrage dont on sort en meilleur forme que quand on est rentré dans la salle. Donc aller le voir, en famille, entre amis ou seul, deux fois au moins!

Le point Poulpy roliste: ce film est en plus une mine d'idées pour Atomic Robo RPG (d'ailleurs si vous ne connaissez pas le webcomics absolument génial dont est tiré ce JDR, c'est le moment de rattraper votre manque de culture ICI) et je pense qu'il y a facilement quelques scènes a reprendre pour tout JDR avec de la science un peu pulp et/ou merveilleuse (au choix Spirit of the Century, la brigade chimérique ou Adventure!)

Le point Social Justice Poulpy (avec un peu de spoil): Comme je l'ai dit plus haut le film surprend par une critique politique en filigrane. Ainsi le machin de l'apocalypse qui pousse l'humanité à l'apathie et à l'autodestruction peut être vu comme une critique des médias qui en alimentant nos bas instincts nous empêche de nous rebeller contre celui qui a créé et alimente cette structure: l'homme blanc et qui est celui qui profite au maximum d'une société n'évoluant pas et dont il profite au maximum.
Du coup, le choix d'une héroïne (même blanche) n'est peu être pas anodin, et, couplé avec une scène finale nous montrant que ceux qui sont appelés à sauver le monde ne sont pas des hommes blancs mais des femmes et/ou des racisés peut être vu comme une invitation à se libérer du carcan social actuel sclérosé et repenser un futur sans l'intervention des dominants. Un comble pour Disney, surtout quand on repense aux défauts des deux autres films live dont je parle au début de cet article. On peut y voir une influence positive des réalisateurs issus de PIXAR surement plus sensible à ses problématiques.

dimanche 17 mai 2015

17 mai, journée mondiale contre les LGBTphobie, mon témoignage

[Trigger Warning: violences homophobes]

Bonjour,

Aujourd'hui, 17 mai, c'est la journée mondiale contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.

Et je viens de voir la vidéo que Pouhiou a réalisé à cette occasion "le silence tue".


Alors j'ai décider, comme il nous y invite, de prendre la parole, de donner mon témoignage.

Je m'appelle Florent, j'ai 35ans et je suis bisexuel.
Être bisexuel cela veut dire que je peux aussi bien être attiré sexuellement ou romantiquement par une femme ou par un homme.
Et non, cela ne veut pas dire que ma sexualité passe systématiquement par des plans à trois ou que je papillonne d'un partenaire à l'autre comme une abeille au printemps. Je fonctionne exactement de la même façon que toi ami hétéro, sauf qu'en regardant Avengers 2 je fantasme autant sur Scarlett Johansson que sur Chris Hemsworth.



La prise de conscience de ma bisexualité est assez tardive. Pendant toute mon adolescence et une partie de ma vie d'adulte, j'ai cru que j'étais un gay qui ne s'assumais pas (car quand même attiré par des femmes). Mon environnement a toujours été binaire, sois t'aime les femmes, sois tu aime les hommes (et tu es un pervers).
Et cette perversité on me l'a bien fait comprendre quand j'étais au collège.
Insultes, crachats et coups étaient courant, aussi bien de la part de garçons que de filles, parceque je n'étais pas sportif, pas en quête de virilité, qu'on avais surpris un regard trop insistant sur un autre garçon, 
Une prof a essayé d'alerter mon père. Sa seule réponse à été, une fois rentré à la maison, de ne pas lui faire honte, de me défendre, QU'IL N'AVAIT PAS ÉLEVÉ UNE PÉDALE!
"Pédale" mon père, l'homme que j'aimais et estimais le plus venais d'utiliser le même mot que mes tortionnaires, le même mot soufflé à mon oreille quand ils me croisaient dans l'escalier avant de me donner un coup dans les côtes, le même mot qu'ils m'ont craché à la gueule le jour où ils ont foutu le feu à mes cheveux!
Alors j'ai serré les dents et j'ai tenté de me faire le plus discret possible, en me détestant, et j'ai survécu grâce à une poignée d'amis et à une documentaliste qui m'a permis d'ouvrir un club de JDR et de me réfugier au CDI afin d'échapper à la cour de récré, terrain hostile.

Moi à l'adolescence, allégorie.
C'est grâce à internet que j'ai pu commencer à m'accepter, d'abord en comprenant que l'homosexualité n'était pas quelque chose de malsain (youhou je ne suis pas un monstre!) puis en découvrant l'existence de la bisexualité (youhou, je ne suis pas un hypocrite qui n'assume pas son homosexualité en fait).
Mais cela ne veut pas dire que tout est rose non plus, si désormais je vis mieux avec moi même, ce n'est pas le cas du monde.
Je fais toujours face à l'homophobie si je tiens la main de mon copain dans la rue, mais j'ai aussi droit à de la biphobie, des homos qui me sortent que je suis un traître car je n'assume pas mon homosexualité ou les gens qui s'imagine que j'essaie de coucher avec tout ce qui bouge.

Alors oui, désormais je suis chiant, je veux plus de diversité dans mes médias, je veux des gays, lesbiennes, bi trans, black, arabes, asiat et des femmes qui ne ressemblent pas à des tops modèles dans mes jeux vidéo, mes films, mes séries, mes BD, PARTOUT!
Parce que s'il y avait eu des personnages bisexuels dans les médias quand j'étais enfants, j'aurais peux être pas passé 25 ans de ma vie à me poser des questions et à me détester. Parce que si on proposait des alternatives à la virilité classique, des gamins de 14 ans n'auraient peut-être pas essayé de me faire cramer et les profs n'aurais pas trouvé qu'il s'agissait juste d'une blague qui est allé un peu trop loin.

Et oui, je suis chiant aussi sur les insultes comme pédale, pédé ou enculé, parce que ce qu'un(e) hétéro ne comprendra jamais, c'est que quand quelqu'un les prononce, cela vous renvoi à ce jour où on à chercher à vous buter, qu'on vous a roué de coups et qu'on vous a craché dessus en prononçant ces insultes.

Et je continuerais à être chiant, chaque jour, parce que je suis encore en vie et je compte continuer à l'être, sans avoir honte de ce que je suis!

Moi, face à l'univers!

jeudi 14 mai 2015

Brace yourself, Supergirl is coming

Préparez-vous car il n'y a pas que l'hiver qui viendra en fin d'année. Non, cette année les frimas vont accompagner une superhéroïne!
Et c'est la cousine la plus célèbre de l'univers qui arrive sur nos petits écrans en novembre: Kara Zor-El alias Supergirl!

Supergirl à déjà eu droit à une adaptation live en 1984 (pour surfer sur le succès des films Superman des années 70), un gentil nanar très mauvais mais aussi très drôle à regarder aujourd'hui dans lequel jouait quand même Faye Dunaway et Peter O'Toole.

Tu les sens bien mes années 80 là?

Et donc fin 2015 viendra une nouvelle version cette fois en série télé sur la chaîne américaine CBS, mais si c'est pour novembre, pourquoi en parler maintenant? Et bien parce que deux trailers sont sortis aujourd'hui!

Je vous laisse les découvrir




Je vais être clair, j'ai A-DO-RÉ ces deux vidéos et elles représentent ce que j'aurais aimé voir dans Man of Steel.
Car oui, petit coming out, J'AI DÉTESTÉ MAN OF STEEL, et je trouve qu'il s'agis surement du plus mauvais film sur Superman, car là où les anciens sont justes gentiment kitch dus à leur age (Superman 1&2), nanardesque mais attachant (Superman 3&4) ou simplement mauvais (Superman Return), MoS trouve le moyen de trahir tout ce que représente le personnage!
Superman est un héros solaire, un surhomme créé par deux jeunes juifs new-yorkais  au moment de la monter du nazisme en Europe, un étranger qui, parce qu'il est élevé par un couple profondément bon, choisis de protéger plus faible que lui mais sans jamais les juger ou les dominer.
Ce qui est admirable chez Clark Kent plus que ses pouvoirs, c'est son sens moral et son humanité.
Et ça, Man of Steel pisse royalement dessus (la seule chose admirable de ce film c'est le torse poilu d'Henry Cavill).

Vilain film, vilain!

Et dans ces 8 minutes de trailer pour Supergirl, j'ai trouvé plus d'héroïsme qu'en 2h23 de MoS.
On a ici une héroïne qui veut vraiment faire le bien, inspirer par l'exemple de son célèbre cousin et les principes de sa famille kryptonienne , et pas une énième version dââââââââârk avec un héros qui cherche à se venger (oui, c'est vous que je regarde Arrow et Flash, malgré toute l'affection que je vous porte).
J'ai vu pas mal de personnes râlés sur le coté girly et comédie romantique du premier trailer, presque exclusivement des mecs, aussi bien machos ("ouais ben c'est pas pour moi") que féministes ("nan mais ça renvoie les pires stéréotype sur les nanas").
Pour les premiers je dirais, merci de passer votre chemin, il y a assez de séries avec un héros mâle cisgenre pour vous noyer dans votre testostérone.
Pour les seconds et bien, je ne vous comprends pas, pour moi, le féminisme ne veux pas dire que l'on ne doit apprécier que les personnages féminins qui cassent les stéréotypes, c'est accepté que toutes les représentations de la femme soit valables de la plus girly à la plus butchy, de la femme au foyer à la cheffe d'entreprise tant que cela ne sert pas à déprécier les autres.
Et pour le coup dans ce trailer, la seule partie problématique que je vois c'est le personnage de Cat Grant qui défend le terme de "Girl". Car ce terme peut être vu comme dépréciatif et infantilisant pour une femme.

J'attendrais cette série avec impatience ne serais ce que parce qu'elle changera des séries d'actions avec un héros male cis-genre, blanc entre 20 et 30 ans.
Et on jugera sur pièce si elle est bien, si elle est problématique et si une actrice de Glee peut réussir sa reconversion!


mardi 5 mai 2015

10 choses sur : Pourquoi Glorantha est génial

Voici 10 bonnes raisons d'aimer Glorantha:

Déjà, il y a des illustration qui déchire ^^


  1. Il s'agit d'un univers typé antique-fantasy, ce qui change des whatmille univers médiévaux fantastiques qui traînent dans le JDR et les peuples ne sont pas de simple adaptation de peuples vivants sur terre, non les Orlanthi ne sont pas des celtes, non les lunaires ne sont pas des romains; Il y a des ressemblances c'est vrai mais avec 90% des nouveaux autour.
  2. Les elfes sont des plantes, les nain des espèces de machines biologiques, bref, les races non humaines sont vraiment inhumaines tant dans leur physiologie que dans leur psychologie. Ce ne sont pas juste des humain petit et grognon ou écolo avec des oreilles pointues.
  3. Le peuple Orlanti (central dans la plupart des suppléments) reconnais 4 sexes et 7 genres et le droit de faire ce que tu veux de ton cul!
  4. Un groupe de personnes qui a fait vœux de non-violence (et de végétarisme), les soigneurs au service de la déesse Chalana Arroy, sont parmi les gens les plus respectés du setting.
  5. Il y a des canards humanoïdes! Ouais, genre Donald ou Daffy, mais en plus badass car ils se frittent régulièrement avec des saloperies mort-vivantes
    Vous imaginer la même chose, mais avec des épées et des casque à cimier!
  6. Il existe plusieurs cultures matriarcales et/ou égalitaire. Même au sein des cultures patriarcales, les auteurs ont toujours pensé à un moyen de pouvoir jouer un personnage féminin qui ne soit pas passif (culte de la lune rouge chez les Dara Happien, église Loskalmi chez les Ouestien, etc).
  7. Parmi les monstres les plus dangereux de Glorantha se trouvent des escargots géants à tête de dragon et des ours à tête de citrouille, rép à ça la Tarrasque!
    Et les dragons déconnent pas non plus dans le coin
  8. La magie n'est pas juste une couche de paillettes rajouter sur un univers finalement très proche du notre au haut moyen-age, ici le surnaturel est central à chaque aspect de la vie des habitants au travers de leurs relations aux dieux et esprits. Pour un amoureux de mythologie c'est un vrai plaisir à lire.
  9. Il n'y a pas de manichéisme. Bien sur, la plupart des livres sont écris du point de vue Orlanthi, et donc l'empire lunaire est souvent présenté comme un royaume du mal pactisant avec le chaos, mais quand on creuse un peu on se rend compte que chaque protagoniste à de bonnes raisons d'agir comme il le fait et que les Orlanthi ne sont pas forcément des innocents (après tout, même si il est peu pratiqué parmi eux, l'esclavage reste une tradition en place).
  10. "Your Glorantha may vary" - Votre Glorantha peut varier. Cette petite phrase, que l'on retrouve dans toutes les déclinaisons roliste de cet univers est extrêmement importante pour moi. Elle indique que Stafford (et ses successeurs) reconnais que chacun d'entre nous est son égale dans la création, que Glorantha ne lui appartient pas mais nous appartient à chacun d'entre nous et qu'il n'existe pas de "bonne façon" de jouer dans cet univers. 

dimanche 3 mai 2015

Coming to life: un personnage pour Heroquest Glorantha (avec un dessin à moi)

Dans la continuité de ma critique d'Heroquest Glorantha, je vais vous donner un exemple de création de personnage... parceque je suis un déviant rolistique qui aime créer plein de personnages et aussi parceque j'ai faits deux dessins de personnages glorenthien et j'avais envie d'en utiliser un (ouaip, même pas honte de mes gribouillages).




Le concept de base ici est Guerrière Heortienne optimiste.
Ce concept permet de directement définir certains aspects du personnage à savoir les mots-clés d'Heortienne et de Guerrière et la capacité optimiste.
Les mots-clés sont des "package" de capacités, par exemple mon personnage pourra utiliser son score de "guerrière" pour combattre avec différence arme, repérer une embuscade ou en tendre une ou prodiguer des premiers soins par exemple.
Le mot-clé culturel [Heortienne] commence avec un score de 13, le mot-clé de profession [Guerrière] commence à 17 et le trait distinctif [Optimiste] commence à 17
Ensuite, je dois choisir une communauté dont elle fait partie, comme je tiens à faire une Orlanthi basique, son attachement principal sera envers son clan qui est la structure la plus importante dans la vie des habitants de la Passe des Dragons, cette capacité commence avec un score de 13, je note donc Membre du clan Sarrana 13 sur la feuille.

Viens ensuite le moment de définir ses runes qui vont déterminés ses capacités magiques. D’abord une rune élémentaire qui va déterminer une partie de son caractère. Je choisis l'air qui indique quelqu'un de passionné, fier et indépendant. Je dois ensuite choisir une rune de pouvoir parmi les 8 existantes, je prends le Mouvement. Enfin je peux choisir soit une seconde rune de pouvoir ou une rune spéciale. Comme je veux qu'elle ait accès a des pouvoirs de soin, je prend la rune de pouvoir de l'Harmonie.
Je distribue ensuite 3 scores parmi ces runes, une à 1M (soit un score 21), une autre à 17 et la dernière à 13. Ce sera donc Air 1M, Mouvement 13 et Harmonie 17.
A noter que pour l'instant mon personnage n'est membre d'aucun culte, elle ne peut donc pas utiliser ses runes directement, celles-ci ne peuvent servir qu'a booster une autre capacité compatible, par exemple en augmentant Combat à l'épée avec ma rune de l'Air (l'épée étant l'arme associée à l'air) ou utilisant Mouvement pour améliorer Course à pied.

Et si je le voulais je pourrais m'arrêter là.
En pratique, il me reste à déterminer 5 capacités supplémentaires (qui peuvent être dérivées d'un mot-clé, utilisant le score de celui ci avec un bonus) et à distribuer 12 points parmi tous les scores de la feuille de personnage mais cela peut être fait en cours de partie. Par exemple au moment où l'un de mes alliés est empoisonné, je peux décider de dire "en fait je connais la capacité Guérir d'un poison qui dérive de ma rune d'Harmonie, j'utilise donc son score avec un +1".
Bon, comme j'ai envie de donner un peux de relief à mon personnage, je vais un peu plus loin. Déjà comme j'ai 1M dans sa Rune de l'Air, je décide qu'elle sera initiée d'un dieu, ce sera Vinga, un sous-culte féminin du dieu majeur Orlanth. Désormais, je peux utiliser les runes de l'Air et du Mouvement que je partage avec cette déesse directement, y compris pour réaliser des exploits surnaturels comme voler ou me téléporter.
Je prends une Hache sacrée qui représente à la fois un équipement particulier et ma capacité à m'en servir (pas besoin de prendre l'équipement d'un côté et la compétence pour s'en servir de l'autre), cette capacité est dérivée du mot-clé Guerrière.
J'ai dit que je voulais qu'elle soit capable de soigner, je prends donc refermer une plaie qui dérive de ma Rune d'Harmonie.
Enfin je décide qu'elle Inspire confiance aux gens qui comme toute nouvelle capacité non dérivé d'un mot-clé commence avec un score de 13. Il me restera 2 capacités à déterminer en cours de partie
Su les 12 points, j'en dépense 6 pour augmenter mon mot-clé Guerrière à 3M, 2 points pour augmenter ma rune d'Air à 3M aussi et je garde les 4 points restant pour plus tard.
Enfin histoire de la rendre plus intéressante, je lui choisis un défaut, elle sera Affreusement honnête! Comme il s'agit de mon premier défaut, il a la valeur de ma capacité la plus haute soit 3M, brutal l'honnêteté!

Il ne me reste plus qu'a lui choisir un nom, elle se nommera Viratia Hache-souriante.
Je l'imagine comme une guerrière honnête et loyale du clan Sarrana où elle est connue pour sa probité. Elle est l'héritière d'une hache sacrée transmise de mère en fille dans sa famille. Il n'y a pas besoin de plus pour commencer à jouer

Vous pouvez consulter sa feuille de personnage ici


Et un autre exemple de feuille de personnage, un forgeron animiste dont voici le portrait